CHASSEURS ET AGRICULTEURS CONDAMNÉS À S'ENTENDRE

Les chasseurs dénoncent l'explosion du montant des indemnités versées pour les dégâts de gibier (30 millions sur la dernière campagne connue). Les agriculteurs n'en peuvent plus des surpopulations de gibier, en particulier des sangliers. L'indemnisation n'est pour eux qu'un pis-aller qui ne compense pas la perte économique réelle et qui absout certains chasseurs de respecter leur patient travail des champs. A cette procédure aléatoire, les agriculteurs préfèrent une réduction des populations de gibier qui pullulent. Il ne s'agit pas de condamner la chasse. Mais les exploitants veulent s'entendre avec les fédérations de chasse pour protéger les cultures quand des points noirs surgissent. Ils réclament que les plans de chasse soient appliqués dans toute leur rigueur. Sous le regard qu'ils souhaitent vigilant des préfets. Malgré les conflits qui parfois dégénèrent localement, chasseurs et agriculteurs sont condamnés à s'entendre.

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